Question:
Un passage à niveau gardé aurait-il pu éviter le drame du car en Savoie ?
Beepbeep jolie sirène
2008-06-04 06:08:03 UTC
Y a-t-il des statistiques comparées sur la dangerosité des passages à niveau avant et après la suppression des garde-barrières ? Il me semble que ceux-ci ont été presque tous supprimés mais en existe-t-il encore quelques-uns ? Sont-ils employés par la SNCF ? Merci à ceux et à celles qui ont des informations là-dessus. Cet accident m'a franchement bouleversée car à une époque, il m'est arrivé d'emprunter des cars scolaires, en particulier pour des sorties scolaires, et en général l'ambiance n'est pas à la tragédie. Depuis deux jours, je pense beaucoup aux familles et aussi aux jeunes qui ont vu mourir leurs camarades sous leurs yeux.
Neuf réponses:
anonymous
2008-06-04 07:35:36 UTC
Je sais je ne vais pas répondre à la question mais... ayant comme outil de travail mon véhicule je sais qu'il est parfois compliquer de faire tel ou tel trajet en un temps donné par sa hierrarchie... En bref, est ce que ce chauffeur était à l'heure ? Lorsqu'il y a embouteillage, lui paye t on ses heures sup ???C'est toujours le même probleme, on tire sur la corde et un jour elle se casse... Cela n'excuse rien mais je ne vois pas d autre explication qui ferait qu'un chauffeur prenne un risque à ce point à une cinquantaine d'enfant si ce n est les contraintes horaires... Ou l'alcool...



Ensuite on dit que ce passage à niveau était sans risques mais des témoignages disent le contraire en ce qui concerne les vehicules longs.. Que c'était dans un virage... Qu'il n'est pas possible de le franchir sans s'être arrêter au préalable pour un véhicule de cette taille... Alors qui croire ???

Ensuite vous rappeler vous enfant, lorsque vous preniez le car ? Regardiez vous la route ??

Ou étaient les 6 adultes sensés encadrer les enfants, il y en a toujours un près du chauffeur.... On ne les voit pas ceux là, ou sont leurs témoignages ??



Ensuite, on dit que le chauffeur ne pouvait pas repartir à cause des barrieres qui s'etaient refermer sur le car alors que ces memes barrieres sont faites pour etre enfoncées. Comment un vehicule de cette taille et meme un vehicule tout court ne puisse pas défoncer les barrieres en cas d'urgence...

Aussi il parait que c'était filmé, ou est la vidéo ??

Bref plein de questions qui me rendent perplexe sur cette affaire !!!!
HCBRXX
2008-06-04 06:38:04 UTC
Non, car l'erreur humaine existe de toute façon. En supprimant trains, véhicules et piètons, on devrait arriver à supprimer ce type de drame. Mais est ce raisonnable au 21 ème siècle ?

En moins de 100 ans nous avons pourri la planète et ce n'est pas prêt de s'arrêter quand on ouvre les yeux tous les jours.

Tout fout le camp, même le bon sens....
Sylvain B
2008-06-04 06:28:43 UTC
Je voudrais ajouter une chose : j'ai vu des conducteurs qui arrivaient à franchir un passage à niveau, en évitant les deux barrières abaissées.



Le problème que tu soulèves (les gardes-barrières) ne coïncide pas avec la politique du gouvernement, qui est de supprimer les postes de certains fonctionnaires.



Peut être vaut-il mieux miser sur les technologies qui viseraient à remplacer la présence humaine, par exemple : poser des caméras de surveillance sur les passages à niveaux. Même si ça ne résout pas tout.
cocorde1968 :=))
2008-06-04 06:18:38 UTC
c ' est le chauffeur , qui a déconné !=))
anonymous
2008-06-04 06:22:57 UTC
il existe encore des passages à niveau gardés, qui seront transformés en passages automatiques en attendant la mise en oeuvre d'un programme de suppressions (passages souterrains ou autres) ce n'est pas pour demain, celà coûte beaucoup d'argent - en attendant il faudrait quand même être plus responsables et de ne pas "forcer" les passages, comme celà se produit trop souvent.
Banana Split
2008-06-04 06:19:49 UTC
La solution n'est pas de revenir aux gardes-barrière du XIXème siècle mais de supprimer les passages à niveau en faisant passer la route au-dessus ou en dessous de la voie ferrée, de la même façon que sur le réseau routier, on modifie des carrefours ou des virages dangereux et on construit des déviations de villages.

Il faut privilégier les dépenses d'investissement définif aux dépenses de fonctionnement comme le salaire d'un garde-barrière pendant plusieurs décennies et l'entretien et le chauffage de sa maison.
Lili1
2008-06-04 06:18:28 UTC
Passage à niveau



Un passage à niveau (abrégé PN dans le jargon ferroviaire) est un croisement à niveau d'une ligne ferroviaire avec une voie routière ou piétonnière. Le terme « à niveau » signifie que les voies qui se croisent sont à la même hauteur, par opposition aux ponts et tunnels.



Types de passages à niveau

On distingue plusieurs types de passage à niveau :



* selon qu'ils sont gardés (par des garde-barrières) ou non gardés,

* selon qu'ils sont munis, ou non, de barrières de protection, parfois réduites à des demi-barrières ; les PN gardés sont toujours équipés de barrières.

* selon qu'ils sont publics ou privés;

* selon qu'ils sont ouverts aux véhicules automobiles ou seulement aux piétons.



Dangers

La circulation des convois ferroviaires y est toujours prioritaire sur les usagers de la route ; de fait, l'inertie d'un train est telle qu'il lui faut plusieurs centaines de mètres pour s'arrêter. Pour réduire les risques de collision, on cherche de plus en plus à éliminer les passages à niveau soit en les remplaçant par des passages dénivelés, soit en les supprimant purement et simplement.



Le risque potentiel que représente un passage à niveau est fonction de l'intensité de la circulation sur la voie ferroviaire et sur la voie routière. Une évaluation de ce risque est faite en calculant le « moment de circulation » qui est le produit du nombre de trains par le nombre de véhicules routiers empruntant en moyenne par jour le passage à niveau. On ne tolère pas de passage à niveau sur les axes de communication à forte densité et à vitesse élevée : lignes à grande vitesse (en France, les passages à niveau ne sont pas tolérés sur les lignes où les trains circulent à 160 km/h et plus), autoroutes. Le plus grand nombre de passage à niveau subsistants se trouvent à l'intersection de lignes et de routes à faible circulation, lignes secondaires, voirie communale.



En général, compte tenu du rapport de masses entre un convoi ferroviaire et une véhicule routier, le risque est essentiellement du côté routier. Cependant, des conséquences graves pour les circulations ferroviaires peuvent advenir en cas de collision avec un poids lourd surtout si celui-ci est chargé de matières dangereuses ou inflammables.



Les passages à niveau en France

En France, il existe 19 133 PN au 1er janvier 2005 (contre 33 500 en 1938 et 25 000 en 1980), dont 1 % sur des routes nationales, 36 % sur des routes départementales et 63 % sur des voies communales.[1]. Aucun passage à niveau n’est situé sur une ligne à grande vitesse mais des accidents peuvent impliquer des TGV lorsque que ces derniers roulent sur des lignes classiques mais dans ce cas à une vitesse ne dépassant pas 160 km/h.



Environ 15 300 sont des PN non gardés, dont 11 200 sont équipés de signalisation automatique lumineuse et 4 100 de simple croix de saint André. Les passages à niveau automatisés sont équipés d'un feu rouge clignotant, qui impose l'arrêt absolu, doublé d'une sonnerie, et préannoncé par un signal triangulaire montrant une barrière pour les passages à niveau équipés de barrières et une locomotive qui fume pour les passages à niveau sans barrières. En 2007 le seuil qui justifie l'installation d'un équipement lumineux automatique est d'au moins 100 passages de véhicules par jour.



Sur les 19 133 passages à niveaux en 2007, 364 sont jugés dangereux,[1] soit parce qu’ils sont situés sur une route avec un trafic important, soit à cause d'une mauvaise visibilité. On comptait en France, en 2004, 126 collisions à des passages à niveaux ayant provoqué 38 décès (197 en 2003 pour 61 décès, 179 en 2002 pour 40 décès). Ces accidents sont souvent la conséquence d'imprudences, comme le passage en chicane des demi-barrières, en infraction avec le code de la route.



Pour réduire encore ces chiffres, deux actions sont en cours :

* un programme de suppression de 50 % des 360 passages à niveau les plus accidentogènes d'ici 2012 ; 10 millions d'euros sont prévus annuellement pour cette action cofinancée par RFF et par l'État français ;

* l'expérimentation d'un contrôle automatique à l'aide de radars. Un tel radar a été installé en 2005 à titre de test dans la commune de Lhommaizé (département de la Vienne) sur la RN 147. Il permet de photographier et de verbaliser tout automobiliste franchissant le passage à niveau après déclenchement du signal lumineux interdisant le passage. Ce système pourrait être généralisé s'il s'avère efficace.



La suppression des passages à niveau est une œuvre de longue haleine à cause de son coût, entre 3 et 4,5 millions d'euros en moyenne, des délais d'étude et de réalisation relativement longs (environ 5 ans), enfin la topographie des lieux ne se prête pas toujours aisément à l'opération.
Maxine
2008-06-04 06:17:16 UTC
D'apres ce qu'il a été dit à la télévision, ce passage n'était pas considéré comme particulierement dangereux. Et puis des dispositifs avaient été mis en place comme une caméra de surveillance ... Apres qu'il y ai quelqu'un ou pas, le pb est de savoir si le chauffeur est bien passé ou non quand le feu était clignotant, comme le disent les témoins... En effet un passage a niveau est dangereux mais la connerie humaine encore plus. D'accord, il pouvait peut etre passé avant que les barrieres soient completement baissés et en effet c'est un coup de malchance que le car est calé juste au moment où il etait sur les rails et cela aurait pu arriver alors que les barrieres ne se baissaient pas... Mais je pense quand meme que le pb des passages a niveau c'est l'homme. Pour aller en cours je devais passer par un passage a niveau et je sais que c'etait dangereux que pour ceux qui passaient quand le feu clignotait.
rolli
2008-06-04 06:15:29 UTC
plus simplement, il est nécessaire de transformer les passages à niveau, en avançant les signaux de 30 secondes, en plaçant la barrière 15 mètres en avant de chaque côté, avec par exemple une barrière à plots qui se lèvent.

C'est toujours le système D qui prévaut, il serait temps d'être plus créatifs !


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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