Question:
combien de fausses videos et images ont circules sur le tibet pour discrediter la chine et aranger la realite?
Tour ( Lai Gan Hon Anh )
2008-04-12 02:36:45 UTC
stop a la manipulation
Quinze réponses:
yuanjing
2008-04-12 03:01:37 UTC
on ne peux se fier qu'aux médias occidenteaux en france, ceux ci n'étant pas toujours objectifs.
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2008-04-12 17:19:53 UTC
CE QUI SE PASSE VRAIMENT AU TIBET

Les trois dernières semaines ont été le théâtre d'un drame que le Tibet n'avait pas connu depuis les émeutes de 1989, qui avaient coûté la vie à 200 Tibétains et conduit à l'imposition de la loi martiale pendant des mois. Comme cela a été le cas il y a quelques jours, le gouvernement chinois avait alors nié avoir ouvert le feu sur les manifestants. Il aura fallu, quelques mois plus tard, que le sang de Tiananmen parle rétrospectivement pour témoigner de celui qui avait été versé à Lhassa.

L'anniversaire du 10 mars 1959 - jour où les Tibétains se sont soulevés pour protester contre l'invasion de leur pays par la Chine communiste - est toujours un moment de tension sur le toit du monde. Les autorités se tiennent sur le qui-vive et limitent le nombre des touristes étrangers autorisés à y séjourner. Mais cette année, plusieurs facteurs se sont conjugués pour aggraver encore cette tension. Outre la proximité des JO, il y a le chômage accru des Tibétains, pénalisés depuis 2007 par l'afflux de travailleurs chinois arrivant par le train qui relie désormais la Chine au Tibet. Mais aussi le ressentiment créé par l'intensification de la sédentarisation forcée des nomades, que l'on oblige à habiter des maisons achetées à crédit, ce qui les endette pour des dizaines d'années ; la surexploitation des ressources minières du Tibet, effectuée presque exclusivement par des immigrants chinois ; et le renforcement récent des séances obligatoires de « rééducation patriotique » dans les monastères.

Tout a donc commencé au matin de l'anniversaire du 10 mars, quand un homme s'est promené au coeur de Lhassa en arborant un drapeau tibétain et en criant « Tibet libre ! » Il a bientôt été rejoint par quelques moines du monastère de Drepung, tous rudement maîtrisés et emmenés par la police, ce qui a poussé la population de Lhassa à descendre dans les rues. Ces manifestations ont pris de l'ampleur le 14 mars, et on s'est étonné que dans le Barkhor, le centre tibétain de Lhassa (peuplée à 80 % de Chinois), la police ait peu réagi lorsque les Tibétains ont commencé à brûler des boutiques et des restaurants appartenant à des Chinois, commettant des actes de violence regrettables, mais révélateurs d'une exaspération qu'ils ne pouvaient plus contenir. Dix mille policiers étaient pourtant stationnés au pied du Potala, prêts à intervenir ; et l'on sait que la police chinoise n'a pas pour habitude de prendre des gants avec la population tibétaine, qu'elle traite généralement avec la plus grande brutalité. Le même processus s'étant produit en 1989, les observateurs avertis soupçonnent, par conséquent, que les autorités chinoises, loin d'être débordées ou indécises, ont laissé les manifestations prendre de l'ampleur afin de justifier la répression particulièrement sévère qui a suivi.

Les images diffusées par la télévision chinoise et celles rapportées par les quelques observateurs étrangers qui furent rapidement expulsés ont toutes été prises dans ce quartier du Barkhor. Mais au même moment, loin des caméras, dans les quartiers périphériques de Drapchi et de Karma Gonsar, la police tirait sur la foule, faisant une centaine de victimes.

Les informations, qui ont permis d'établir ensuite le lourd bilan de 150 morts, proviennent toutes de Tibétains qui, passant outre aux dangers auxquels ils s'exposent, ont continué à téléphoner à des parents ou à des amis au Népal et en Inde pour les informer du décès de leurs proches. Ils n'appelaient pas pour faire passer un message de propagande, mais pour mettre leur famille au courant des drames qui se jouaient et demander que des prières soient dites dans les monastères en mémoire de leurs morts. La fiabilité de ces témoignages directs ne saurait donc être suspectée.

A partir du 16 mars, des arrestations systématiques ont également été opérées, rue par rue, maison par maison, et on estime leur nombre à 2 000 ou 3 000 dans la seule ville de Lhassa. Pour prendre un exemple, un ami tibétain qui vit à Katmandou, tailleur de profession, a reçu des nouvelles par téléphone annonçant que six membres de sa famille avaient été arrêtés, dont une mère célibataire de 35 ans. Toutes ces personnes ont été emmenées vers des destinations inconnues, et n'ont donné aucune nouvelle depuis.

Fait inusuel, on a appris en outre que des soulèvements se sont produits dans toutes les régions tibétaines intégrées aux provinces chinoises du Sichuan, du Qinghaï et du Gansu. Ainsi, le 2 avril, dans la ville de Kartzè, une sous-préfecture de l'est du « grand Tibet », la police a investi par la force le monastère de Tongkhor, a détruit et piétiné des photos du dalaï-lama, puis ordonné aux moines de le dénoncer publiquement. Comme ils refusaient, un vieux moine de 74 ans et un laïque ont été arrêtés. Le lendemain, 700 personnes, dont 350 moines, se sont rassemblées devant le siège du gouvernement local pour demander leur libération. La police a alors intimé à la foule de se disperser, en vain, puis a ouvert le feu, tuant quinze manifestants, dont six femmes, un enfant et trois moines. Interrogé peu après par le département cantonais de Radio Free Asia, un officiel a pourtant déclaré : « Qui a dit qu'il y avait des troubles ? Qui a dit que les moines avaient quitté leur monastère ? Ce sont des mensonges. Tout va bien. »

Quelques jours auparavant, après des manifestations similaires dans la province d'Aba, également au Sichuan, les moines du monastère de Kirti avaient pu récupérer les corps d'une quinzaine de Tibétains tués par balle. Ce sont les clichés de ces cadavres qui ont été envoyés par téléphone portable et qui ont circulé dans le monde entier, s'ajoutant aux images de la police et de l'armée investissant dès le 15 mars le centre de Lhassa, tandis que des chars prenaient position aux carrefours. Aujourd'hui, le couvre-feu règne dans la capitale tibétaine et les habitants doivent obtenir un laissez-passer pour aller faire leurs courses. Le trafic routier public est interrompu entre Lhassa et la frontière népalaise, et seuls des véhicules militaires et gouvernementaux circulent. Pour la première fois depuis des années, pas un seul Tibétain n'a réussi depuis le 15 mars à se réfugier au Népal, alors que d'ordinaire, il en arrive plus d'une centaine chaque mois.

Face à tout cela, le gouvernement chinois n'a opposé qu'un seul type de déclaration : la dénonciation d'« une conspiration politique manigancée par le dalaï-lama et sa clique pour diviser la mère patrie et saboter la vie paisible et harmonieuse dont toutes les ethnies jouissent au Tibet ». Récemment, sur une station de radio française, un porte-parole du gouvernement chinois à Pékin s'est expliqué sur la nature des « preuves formelles » qui autorisent le Premier ministre Wen Jiabao à proclamer que le dalaï-lama serait l'organisateur des récentes manifestations et violences. S'agissait-il d'écoutes téléphoniques, de documents interceptés ? Ce représentant a répondu : « Bien sûr que nous avons des preuves : les manifestations et les violences ont eu lieu en même temps dans diverses régions du Tibet et étaient toutes de même nature. Cela démontre qu'elles ont été organisées par le dalaï-lama. »

Six millions de Tibétains savent pourtant que le 10 mars est l'anniversaire du soulèvement de 1959 et n'ont aucun besoin du dalaï-lama pour le leur rappeler. L'inanité de ce type de « preuve » laisse donc pantois, surtout lorsqu'on sait que le dalaï-lama a demandé à plusieurs reprises à rencontrer le président Hu Jintao pour trouver un terrain d'entente sur la question du Tibet ; qu'il a répété - des centaines de fois - qu'il renonçait à l'indépendance en faveur d'une autonomie au sein de laquelle les Tibétains pourraient préserver pacifiquement leur culture, leur langue et leurs traditions ; et qu'il est allé jusqu'à menacer son peuple de démissionner de ses fonctions si les Tibétains continuaient à faire usage d'une violence excessive.

Sa position est très claire : le gouvernement tibétain en exil est une démocratie et chacun est libre de ses opinions. Le dalaï-lama continuera à être le porte-parole de son peuple aussi longtemps que l'approche du dialogue et de la non-violence prévaudra. Mais s'il advenait qu'une majorité de Tibétains en vienne à préférer la violence, il n'aurait alors pas d'autre choix que de se retirer. Le 29 mars - alors que les dirigeants chinois continuaient à le traiter de « serpent déguisé en moine qui ne cherche qu'à diviser la mère patrie » -, il lançait d'ailleurs ce nouvel appel : « Frères et soeurs chinois, je vous demande instamment d'aider à dissiper les malentendus qui règnent entre nos deux communautés. Je fais aussi appel à vous afin que, par le dialogue, vous nous aidiez à trouver une solution pacifique et durable au problème du Tibet, dans un esprit de compréhension et de conciliation. » Faut-il absolument que la violence continue pour qu'il soit entendu ? Faisons en sorte en tout cas que les Tibétains qui viennent de sacrifier leur vie pour attirer les regards du monde ne soient pas morts en vain.

L'action la plus constructive pourrait consister à faire savoir aux dirigeants chinois que les chefs d'Etat et les athlètes des pays démocratiques ne participeront à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques que si le président chinois accepte de rencontrer le dalaï-lama. Mais il importe que cette rencontre et leur dialogue aient lieu avant
Pascale Rockin' Bird
2008-04-12 09:47:19 UTC
Va faire un tour là bas.

Et reviens nous dire ce qui s'y passe...

C'est tellement facile derrière son ordi, hein ?

@ pas besoin : j'ai rencontré des dissidents chinois et tibétains.. des personnes qui ont passé des années dans les geoles chinoises, qui ont vu leur famille emprisonnée voire condamnée à mort pour avoir osé s'opposer. Je n'ai pas oublié Tien An Men MOI !
Shakespeare !
2008-04-12 09:46:19 UTC
C'est curieux mais j'aurais pensé que c'était plutôt le contraire
Chantal ^_^
2008-04-12 09:45:32 UTC
Combien de vraies vidéos et images n'ont pas circulé ?



Je ne crois pas tout ce que je vois mais je crois parfois ce que je ne vois pas.



Sans prendre position sur le fond, je crois que dans tout conflit il y a une part de manipulation médiatique des deux côtés.



@Stoned : bel exposé, merci
I'm gone
2008-04-12 17:57:05 UTC
Stoned, tu as tout dit!

et un Plaisir de te lire.

c.q.f.d.
christobal94
2008-04-12 10:30:59 UTC
Justement t'es une victime de plus de la manipulation ..... sinon, pourquoi ne pas laisser libre accès aux journalistes du monde entier pour nous rapporter des infos comme ils peuvent le faire dans la Creuse ou le Calvados ....?
2008-04-12 09:58:29 UTC
Je n'ai pas eu besoin des dites fausses vidéos et images pour juger le régime chinois. Je n'ai pas oublié le massacre de TIEN ANMEN et on sait que la Chine exécute ou emprisonne tous ses opposants. Ceci dit je pense aussi qu'il ne faut pas oublier que le régime tibétain était quasiment féodal avant l'entrée en 1950 des troupes chinoises. Je n'oublie pas que cette invasion libéra les serfs ce qui est un bien mais aussi entraîna une exploitation éhontée par la Chine des richesses de ce pays. En conclusion la Chine s'honorerait en accordant au Tibet l'autonomie au sein de la République populaire de Chine au lieu de lui faire perdre tous ses repaires culturels et de le martyriser pour son seul profit.
Romysi
2008-04-12 09:40:06 UTC
aucune mais le contraire ENORMEMENT
Babette Comecépier alias BBCCP
2008-04-12 17:32:21 UTC
C'est vrai ! On nous ment !

Tu peux aller voir sur le site officiel du relais de la flamme olympique :

http://torchrelay.beijing2008.cn/fr/

et tu verras que tout va bien....

Madame la marquise, tout va bien.



Souriez (jaune) vous êtes filmés.
Margot de Nonthaburi
2008-04-12 09:51:22 UTC
Oui bien sur, c'est comme cette fausse vidéos qui été tournée un chinois contre une colonne sur la place tien an men en mai-juin 1989
Lailareira
2008-04-12 16:27:15 UTC
TIBET LIBRE !!!! Est-ce normal que ses gens se soient fait piquer leur nationalité, massacrer, torturer, emprisonner ??? Va voir las-bas avant de sortir des énormités pareilles ! Tu fais honte à la mémoire des condamnés à mort sous la DICTATURE chinoise ! Est-ce normal qu'au Tibet il est interdit de posséder un drapeau tibétain ? Il est tellement facile de critiquer quand on est bien au chaud dans son petit chez-soi, bien à l'abri, derrière son ordinateur ! Ca te plairait que la France se fasse envahir par un autre pays, comme ça, et que personne ne réagisse ? C'est ce qui s'est passé au Tibet : pour des raisons économiques, avec la montée de la Chine dans le marché mondial, les pays ayant le plus d'influence n'ont pas levé le petit doigt ! Et toi tu dis qu'on se fait manipuler ??? Tu appelle ça penser libre ???
?
2008-04-12 10:12:09 UTC
beaucoup trop !
2008-04-12 09:40:39 UTC
ben, justement, on voit surtout les videos et images de la propagande chinoise...



.
Translate_eyes
2008-04-12 09:40:08 UTC
Tu est sûr ?


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