Question:
Qui sont les misérables,de qui voulait parler Hugo?
Bentamra M
2008-10-05 05:18:57 UTC
Jean Valjean a été condamné au bagne en 1795, pour le vol d'un pain, jugement qui symbolise l'oppression qu'impose une société injuste à une population écrasée.Mgr Bienvenu, évêque de Digne, chrétien véritable, sera l'un des premiers à aider Jean Valjean.pourtant,il avait des chandeliers alors que des gens mourraient de faim.De nos jours l etat le plus riche au monde est le vatican,que fait il pour aider les pauvres,les opprimés,les oppréssés.a voir sa papoté,il ne se géne pas avec toutes ses bagues en or et autres trucs de mascarade.L innocente Cosette, la fille de Fantine, sera laissé en nourrice chez les Thénardier qui la maltraiteront .puis Tholomyès est le père de Cosette, fille de Fantine, que celui-ci a abandonné à sa grossesse de Cosette. Fantine n'était pas plus pour lui qu'un joujou. ( Bénie soit la providence qui a donné à chacun un joujou : la poupée à l'enfant, l'enfant à la femme, la femme à l'homme, et l'homme au diable. Victor Hugo).Cet etre insouciant et irrésponsable(exemple de nos dirigents dans le monde entier sans exception).Ensuite vient,qui voulait comprendre
Gavroche, gamin de Paris, jeté sur les pavés comme beaucoup d'autres enfants, est seul, sans amour, sans gîte, sans pain, mais joyeux car libre,lui couta la vie.La famille Thénardier, un couple de cabaretiers sordides qui exploite la "pauvre" Cosette.faut ils leur en vouloir?LUI AUSSI?faut il lui en vouloir,Marius, étudiant, petit-fils d'un grand bourgeois, Monsieur Gillenormand, et fils d'un colonel disparu à Waterloo, découvre la misère du peuple et se rallie au socialisme. Il tombera amoureux de Cosette.
lui enfin qui institutionnalisé par les lois de l etat se suicida,Le policier Javert incarne l'intransigeance républicaine. Pas de rémission pour un ancien forçat, pas de grâce pour Valjean.
de grace faites un rapprochement entre l histoire de Hugo,et toutes les démocraties du monde,vous verrez qu il est impérieux de changer le monde.
Trois réponses:
Pacifique P
2008-10-05 05:47:05 UTC
bonjour, oui il est impérieux de changer le monde avec ce que l'on appelle actuellement la démocratie avec ses vision multiple, particulièrement celle de:<< faite ce que je vous dit ne faite pas ce que je fait>> mais puisque les lois restent dictée par des hommes qui sont généralement au dessus de leurs propre lois les choses ne changent pas elles se métamorphoses.

je vous invite a une solution celle dictée par un seigneur qui ne se trompe pas, ces lois ne sont ils pas plus charitable.
amina yasmina
2008-10-05 09:11:34 UTC
a cette époque la France vivait dans la misère la plus absolue, toutes les maladies de nos jours soit disant éradiquées les rongés, les gens qui ont vécus cette époque étaient des misérables on ne va pas s'attarder sur les Thénardier, Cosette, Valjean , ils ont fait partie de ce monde qui fut misérable
sevy
2008-10-05 08:30:54 UTC
L'oeuvre de V. Hugo est pleine de détails sur la misère au XIX ème siècle notamment dans la "Légende des siècles" dont l'extrait suivant me prend aux tripes, n'est pas cela les Misérables ?



"C'est toi !" cria Jeannie, et, contre sa poitrine,

Elle prit son mari comme on prend un amant,

Et lui baisa sa veste avec emportement

Tandis que le marin disait : "Me voici, femme !"

Et montrait sur son front qu'éclairait l'âtre en flamme

Son coeur bon et content que Jeannie éclairait,

"Je suis volé, dit-il ; la mer c'est la forêt.

- Quel temps a-t-il fait ? - Dur. - Et la pêche ? - Mauvaise.

Mais, vois-tu, je t'embrasse, et me voilà bien aise.

Je n'ai rien pris du tout. J'ai troué mon filet.

Le diable était caché dans le vent qui soufflait.

Quelle nuit ! Un moment, dans tout ce tintamarre,

J'ai cru que le bateau se couchait, et l'amarre

A cassé. Qu'as-tu fait, toi, pendant ce temps-là ?"

Jeannie eut un frisson dans l'ombre et se troubla.

"Moi ? dit-elle. Ah ! mon Dieu ! rien, comme à l'ordinaire,

J'ai cousu. J'écoutais la mer comme un tonnerre,

J'avais peur. - Oui, l'hiver est dur, mais c'est égal."

Alors, tremblante ainsi que ceux qui font le mal,

Elle dit : "A propos, notre voisine est morte.

C'est hier qu'elle a dû mourir, enfin, n'importe,

Dans la soirée, après que vous fûtes partis.

Elle laisse ses deux enfants, qui sont petits.

L'un s'appelle Guillaume et l'autre Madeleine ;

L'un qui ne marche pas, l'autre qui parle à peine.

La pauvre bonne femme était dans le besoin."



L'homme prit un air grave, et, jetant dans un coin

Son bonnet de forçat mouillé par la tempête :

"Diable ! diable ! dit-il, en se grattant la tête,

Nous avions cinq enfants, cela va faire sept.

Déjà, dans la saison mauvaise, on se passait

De souper quelquefois. Comment allons-nous faire ?

Bah ! tant pis ! ce n'est pas ma faute, C'est l'affaire

Du bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds.

Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ?

C'est gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes.

Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.

Si petits ! on ne peut leur dire : Travaillez.

Femme, va les chercher. S'ils se sont réveillés,

Ils doivent avoir peur tout seuls avec la morte.

C'est la mère, vois-tu, qui frappe à notre porte ;

Ouvrons aux deux enfants. Nous les mêlerons tous,

Cela nous grimpera le soir sur les genoux.

Ils vivront, ils seront frère et soeur des cinq autres.

Quand il verra qu'il faut nourrir avec les nôtres

Cette petite fille et ce petit garçon,

Le bon Dieu nous fera prendre plus de poisson.

Moi, je boirai de l'eau, je ferai double tâche,

C'est dit. Va les chercher. Mais qu'as-tu ? Ça te fâche ?

D'ordinaire, tu cours plus vite que cela.



- Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, lès voilà!"


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
Loading...